Covoiturage dans l’arc jurassien

Zones frontalières, le Haut-Jura et le Haut-Doubs sont soumis à un fort trafic de travailleurs naviguant entre la France et la Suisse. Pollution, nuisances sonores, stationnement anarchique… Afin de répondre à ces problématiques, le Parc du Haut-Jura participe à la promotion du covoiturage dans l’Arc jurassien à travers un programme franco-suisse.

Un dispositif osé :

Initié en 2011, le dispositif Covoiturage dans l’Arc jurassien associe aujourd’hui 19 partenaires suisses et français. Il promeut le covoiturage comme solution de transport innovante, flexible, simple et conviviale. Cette solution pallie la maigre desserte en transports publics. Le projet regroupe actuellement plus de 180 entreprises participantes.

Les actions du covoiturage dans l’Arc jurassien

Depuis plus de 10 ans, le dispositif agit pour la mobilité durable des travailleurs frontaliers. Il propose des actions pour favoriser la pratique du covoiturage entre le travail et le domicile :

  • Animation de terrain et outils de communication en collaboration avec les entreprises : stand et réunion de sensibilisation, vidéos, informations…
  • Organisation d’un challenge inter-entreprises annuel
  • Déploiement de 90 aires de covoiturage avec identification de celles-ci par de la signalétique
  • Mise à disposition d’outils de gestion de la mobilité au sein des entreprises partenaires

Des résultats avérés

Des comptages aux frontières, entrées de parkings et enquêtes ont permis d’évaluer le dispositif. Fin 2018, la part modale du covoiturage avait doublé au sein des entreprises participantes, passant à 25 % de covoitureurs réguliers. Parmi les nouveaux covoitureurs, la majorité étaient d’anciens autosolistes. Globalement, il s’agit de niveaux de pratique qui restent très élevés comparés aux résultats constatés ailleurs en Suisse et en France où on dénombre en moyenne 45 % de covoitureurs sur les trajets domicile-travail.

Sur la base d’une distance moyenne de 60 Km/jr ce sont 2 300 euros et 6 500 km de trajets économisés annuellement par covoitureurs, et 1.1 t de CO non rejetée. Le programme a déjà permis de convertir 3 000 nouveaux covoitureurs. Un bilan de l’opération a été dressé en 2019 et est consultable sur la plaquette de présentation et impact du dispositif.